L’AMVOQ, SYNONYME DE TRANSPARENCE ET DE CONFIANCE
(Article publié dans le magazine L’AUTOMOBILE Carrosserie, février 2024)
Par Raynald Bouchard
Ces deux termes sont aujourd’hui couramment utilisés, parfois travestis, par bon nombre d’organisations de toute provenance qui cherchent à s’attirer les faveurs de leurs clients et de leurs partenaires d’affaires. Certaines conditions strictes doivent toutefois être réunies afin de pouvoir s’en draper.
L’Association des marchands de véhicules d’occasion du Québec (AMVOQ) les mérite à tous les points de vue. En 1989, année de sa fondation, l’industrie du véhicule d’occasion était perçue par certains comme un nid de vipères tellement les consommateurs s’en trouvaient souvent floués, sans recours à de l’aide extérieure pour faire valoir leurs droits. Le grand changement est survenu avec le décret concernant l’application de règles de conduite aux commerçants d’automobiles d’occasion, passé en 2007 et auquel l’Association a largement contribué. L’AMVOQ s’est depuis dotée de grands objectifs fondateurs :
- Défense des droits et des intérêts des membres face aux organismes publics et gouvernementaux;
- Amélioration de l’image collective et du professionnalisme de ses membres;
- Contribution au développement de la réglementation encadrant le secteur automobile;
- Offre de produits et services sur mesure à tarif imbattable.
L’appui de grands partenaires
Signe que cette vision était bien accueillie, de grands partenaires se sont joints à l’AMVOQ, tels qu’Intact, NAPA et CAA-Québec, pour ne mentionner que ceux-là. Parmi les services offerts à ses membres, l’AMVOQ revendique une campagne de publicité provinciale, la création d’un site Web efficace et l’affichage des stocks sur autousagee.ca.
L’Association regroupe environ 1 300 des quelque 3 500 détenteurs de permis de commerçant de véhicule routier, ce qui en fait un chef de file dans son domaine. Son directeur général, Steeve De Marchi, parle des enjeux auxquels l’AMVOQ est confrontée dans le contexte d’évolution technologique et numérique. « Il n’y a pas longtemps, les consommateurs à la recherche d’une auto usagée devaient se rabattre sur les concessionnaires, parfois plusieurs, avant de procéder à l’achat. L’arrivée du numérique a changé la donne pour ces acheteurs exposés à la multiplication des sites de vente d’autos usagées en ligne. »
Services avec valeur ajoutée
Le premier service mis à la disposition des membres, explique M. De Marchi, consiste à leur offrir des outils liés à l’approvisionnement et à la mise en marché. « Nous voulons qu’ils se différencient dans cet environnement saturé. Nous voulons aussi qu’ils puissent faire bonne figure malgré les turbulences économiques marquées par des taux d’intérêt dépassant souvent les 10 %, et des stocks qui peinent à reprendre leurs volumes d’avant la pandémie. Quant aux nouvelles technologies de diffusion, aucun vendeur ne pourra y échapper au risque de périr. En conclusion, le plus important réside dans la confiance des consommateurs qui se révèle par la transparence du vendeur. »